L'agence nationale de sécurité sanitaire conseille à toutes les personnes infectées par le monkeypox d'éviter tout contact avec des animaux de compagnie pour prévenir tout risque de transmission.
Les autorités sanitaires françaises ont indiqué jeudi que lorsqu'une personne est atteinte du virus de la variole du singe, le contact avec les animaux domestiques doit être évité autant que possible.
Alors que le nombre de personnes atteintes par ce virus augmente dans de nombreux pays hors des régions endémiques d'Afrique, dont la France, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a été prise en charge en urgence d’étudier sa transmission aux animaux. Selon les études, les lagomorphes comme les lapins ou les lièvres sont réceptifs et sensibles aux conditions expérimentales, notamment les lapereaux. Les écureuils et les marmottes semblent constituer une famille réceptive et sensible, peut-être la plus vulnérable à la contamination humaine. Cependant, la France n'autorise pas la possession et la vente de ces animaux.
Les rongeurs de compagnie, tels que les rats bruns, les souris, les cobayes et même les hamsters, semblent être moins sensibles au virus une fois adulte, mais cela peut être le cas pour les animaux les plus jeunes. Les données sur les furets et les chiens manquent à l’appel. À propos des chats, une seule étude sérologique a été négative. À ce stade, il n'y a pas de rapport de cas cliniques pour ces trois espèces.
D’après les données, une personne infectée par le virus monkeypox ne doit pas entrer en contact avec les animaux domestiques. L’anse conseille d’éviter autant que possible d’entrer en contact avec un animal. Il est pris en charge par une autre personne pendant la quarantaine. Il faut se laver les mains, puis mettre des gants et un masque jetable.
Dans l'attente de plus de données sur la susceptibilité et la réceptivité de l'animal, il est également conseillé aux vétérinaires d'exercer une vigilance maximale lorsqu'ils conseillent les propriétaires d'animaux symptomatiques. D'ici la fin de 2022, de nouvelles expertises viendront s’ajouter à ces premiers éléments. Il se concentrera sur l'évaluation du risque de transmission du virus à la faune environnante, en particulier les rongeurs.
Le risque d'importation de virus chez les animaux infectés sera également évalué.
Pour le vétérinaire Thierry Bedossa, la propagation des virus d'une espèce à l'autre ne fait pas exception. "Mais quand l'espèce hôte d'une ou plusieurs maladies est identifiée, on y prête plus attention", note l'expert en santé animale. "Chaque individu, qu'il soit mammifère ou oiseau, peut servir de relais à une contamination microbienne, qu'elle soit virale ou bactérienne." Concernant le monkeypox, les praticiens précisent qu'à ce jour, aucun suivi n'a été réalisé sur des individus chez les animaux sauvages.
Le praticien, qui dit avoir compris les « conseils des autorités sanitaires », a admis que dans ses consultations, si j'avais des preuves que des cas commençaient à apparaître dans les populations fauniques, il aurait pu m'inquiéter en premier et suivre ces recommandations en laboratoire. Les populations d'animaux sauvages ou les populations de rongeurs de compagnie."
En cas de doutes ou de symptomes, contactez un vétérinaire par téléphone.